CRITIQUE EN TOC

CRITIQUE EN TOC

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Le bonheur de s'improviser critique culturel pour le fun à ses heures perdues, et de raconter sa life un peu aussi...

(En fait, j'aime juste bien trouver des qualités et des défauts à tout.)

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Orange is the new black

Il y a de cela quelques années, je découvrais Netflix, et j'enchaînais les mémerdes à tout-va, sans considération de qualité ou de je sais pas quoi. Et puis, un soir de nouvel an, je tombai sur Orange is the New Black, qui dès le premier épisode (euh, à partir du troisième en réalité) me scotcha au canapé. 
Est-ce cet univers féminin qui m'a conquise ? Ou l'univers carcéral ? (J'avais déjà pas mal kiffé Oz et pour être franche, je m'attendais à revoir la même en oestrogènes.)

Piper, vilaine petite fille riche ayant flirté par amour avec le trafic de drogue il y a des années, est rattrapée par ce passé pour le moins douteux. Elle va donc finir en tôle, et la découverte de ce milieu un poil moins fortuné que le sien va changer la vie de cette petite oie blanche très agaçante. 

+ ce que j'ai aimé dans la série : 

-Taystee, Maritza, Morello, Red, Poussay, Pennsatucky, Sophia, Butch, je pourrais toutes vous les citer, mais cette foutue galerie de personnages bancals, à la vie étroite, qui font régner à leur manière ordre et chaos, s'embrouillent comme des gamines, se torturent comme des diablesses, s'aiment et se déchirent comme des collégiennes, et bien, m'a touchée dans son ensemble, chacune à sa manière. De beaux personnages féminins, bien écrits, bien joués, bien difficile de les quitter. 

-Le directeur de la prison : mon dieu qu'il est con. On l'aime bien avec sa tête de cocker, mais bougre qu'il est naïf. Et hautement manipulable par les femmes, du coup, quelle idée d'aller bosser dans une prison pour meufs, on se le demande !!! Reste un personnage masculin attachant (les autres ne le sont pas trop trop au final), qui finira plutôt pas mal, et on est bien contents pour lui.

-Du début jusqu'à la saison 4. La mise en place des personnages, du décor, des embrouilles est plaisante et nous tient bien en haleine sur les 4 premières saisons, le climax étant atteint sur le dernier épisode d'icelle.

- ce que je n'ai pas aimé dans la série : 

-La lente décrépitude du concept de la 5 à la 7, où l'on n'a plus qu'une hâte : voir la série se terminer. On n'en peut plus de la déchéance psychique de Red et Morello, on n'en veut plus des mortes et des déportées, on n'en veut plus des destins qui se répètent, et surtout, on n'en peut plus de cette Piper sans saveur. 

-Au final, Piper. Ce personnage principal est le plus énervant qu'il m'ait été donné de voir. Dépassez la saison 3, et vous comprendrez de quoi je parle. Dayanara, également, un personnage dont la tronche ne me revient pas, à la base, puis qui enchaîne les conneries, tant et plus, jusqu'à en devenir too much. Et quelques autres nanas rajoutées ici et là mais sans profondeur et sans charisme.

-le destin de quelques détenues n'a pas été développé. Ou alors, j'ai loupé un truc ?

Soulagée que la série se termine. J'ai adoré ses quatre premières saisons, qui se binge-watchent bien, et m'en suis peu à peu détachée au cours des trois saisons suivantes. Les sommets d'insipidité  ayant été atteints à partir de la sixième. On s'en fout de Piper dehors qui galère à refaire sa vie. Le destin commun des dames en orange eût mérité plus de brièveté, et moins d'atermoiements. 

 


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