CRITIQUE EN TOC

CRITIQUE EN TOC

Bienvenue à toi, ô visiteur égaré ici !

Le bonheur de s'improviser critique culturel pour le fun à ses heures perdues, et de raconter sa life un peu aussi...

(En fait, j'aime juste bien trouver des qualités et des défauts à tout.)

Visiteur, installe-toi, découvre chefs d'oeuvre et nanars, et donne ton avis, toi aussi, tu dois bien en avoir un !

Encore un joli conte de fées - La terre des morts, Jean-Christophe Grangé

Hiver qui ressemble à un automne qui s'éternise, le seul endroit où on se sent bien en ce moment, c'est au lit, ou, variante, le canapé et son plaid. Je viens de finir Congo Requiem, de Jean-Christophe Grangé aussi, et j'en suis toute remuée de ces sombres histoires d'homme-clou entre Bretagne, Paris et le Congo. Pas envie de quitter tout de suite les noirceurs humaines décrites par J-C, j'avise La terre des morts, le cru 2018, et je commence direct.

Le pitch est facile avec les bouquins de J-C : un inspecteur torturé, indiscipliné, et un poil inquiétant, traque un tueur en série, allant de fausse piste en ratage. Tout ça finira sur une vérité insoupçonnable, après de nombreux retournements de situation.

+ ce que j'ai aimé dans le bouquin : 

-L'ingéniosité : comme dans tous ses bouquins, J-C nous place face à des vérités évidentes, et enchaîne les situations rocambolesques et pourtant toujours surprenantes pour arriver à des dénouements inattendus. Et encore une fois, ça a marché sur moi. J'ai été surprise, plusieurs fois, égarée, menée en bateau par les ficelles tirées par l'auteur. Et je me suis laissée porter par cette histoire pas toujours crédible, mais entraînante. 

-La routine : on connaît déjà les ingrédients de cette soupe-là, paranoïa, meurtres cradingues, revirements de situations, bavures policières, criminels hors normes, destins brisés, enquêtes tortueuses, humanité tordue ; et on en redemande !!! Quand j'ouvre un Grangé, je sais que je vais pas me faire chier. 

-La noirceur : flics ou tueurs, tout le monde est corrompu d'une manière ou d'une autre, tout le monde a des secrets à protéger et un lourd passé semé d'erreurs, et même les victimes sont des pourritures dans cet univers-là. 

- ce que je n'ai pas aimé dans le bouquin :

Rien. J'ai tout aimé, comme d'habitude. Sauf les fausses pistes, comme Emiliya, qui noircit cette fois inutilement le tableau. Les invraisemblables appuis dont bénéficient des flics qui font quand même n'importe quoi et qui pourraient en vrai jamais finir leurs enquêtes parce qu'ils seraient en tôle - ou au cimetière - depuis longtemps. 


Bref, c'était encore un bon épisode Grangé, même si, et c'est la première fois je crois, j'ai pesté plusieurs fois que ça n'en finissait pas. Et si je devais commencer à lire du Grangé, j'aimerais plutôt qu'on me conseille La ligne noire ou Lontano, par exemple.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire