CRITIQUE EN TOC

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Sex, drugs, and rock'n'roll - Californication

Envie de légèreté, d'une série pas trop prise de tête, j'avise alors Californication, qui passait sur la 6, le weekend, la nuit, à une époque où j'avais un peu autre chose à foutre de mes weekends que de regarder la télé. Du coup, je suis un peu passée à côté. Netflix m'offre un beau rattrapage. Et c'est parti pour sept saisons de débauche ! 


Hank Moody, écrivain de son état, vit dans un chaos festif : sexe, drogue, alcool... Mais le pauvre Hank n'écrit plus un mot depuis un moment, et rame pour reconquérir la femme de sa vie, Karen - accessoirement mère de sa fille Becca - et vivre enfin une vie de famille peinarde et calme. Oui, sauf que ce n'est pas si facile que ça, et qu'à chaque fois, un évènement inopiné vient contrecarrer les plans d'Hank.

- ce que j'ai aimé dans la série : 

- le trash : c'est cru, c'est cul, c'est débridé au possible, amenez les putes, le Jack et la coke, on ne fait pas dans le classe et le raffiné dans cette série. Exceptées Karen et Becca - et encore - tout le monde est vulgaire, fort peu regardant sur ce qui rentre dans ses parties génitales, et les situations sont toutes plus gênantes les unes que les autres. Jouissif !

- David Duchovny : le point fort de la série. Il incarne à merveille ce mec sans foi ni loi, qui profite de la moindre occasion pour boire, fumer de la beuh et se farcir la quasi-totalité de la population féminine de Venice, mais qui parvient quand même à se sortir de toutes les embrouilles qu'il provoque. Le désopilant trublion d'X-Files a enfin trouvé un rôle à la mesure de son potentiel comique.  

- les personnages secondaires : Charlie, l'agent littéraire qui se branle tout le temps, Marcy, son épouse, l'épileuse de minous vulgaire au possible, Stu, le producteur à gros chibre, Mia, la voleuse de romans, Eddie, l'acteur (un poil trop) habité, tous les personnages secondaires ont leurs propres démons à combattre ou à laisser vivre, et tous composent une galerie de gugusses fort divertissante. 

- ce que je n'ai pas aimé dans la série : 

- la longueur : sept saisons, ça en fait au moins deux de trop, au hasard, la sixième et la troisième, dans lesquelles les destinées professionnelles et personnelles de notre écrivain n'avancent pas. Du coup, on est soulagé quand enfin arrivent les deux dernières minutes de la série. 

- une fin prévisible : je suis frustrée par cette fin, que je ne décrirai pas ici, mais qui, malgré un déroulement loin d'être guimauve, finit en plein dedans. Pas frustrée, énervée, et déçue, plutôt. Cette série grand n'importe quoi aurait mérité de se conclure de manière plus dramatique. 

- la répétition : oui, le but d'Hank, c'est de reconquérir la fadasse Karen - entendons-nous bien, elle est superbe, mais le personnage est d'une lissitude, jamais un pas de travers, jamais une coucherie hors cadre conjugal, une sainte-nitouche comme on n'en fait plus. Mais chaque fois que ça pourrait marcher, bim, une tuile venant du passé d'Hank fout tout par terre : une one-shot enceinte, une coucherie avec une mineure, une coucherie avec une pute, etc. Lassant. 

Une bonne série, qui, si elle narre les problèmes - principalement liés aux multiples addictions de ses personnages - de pauvres gens riches, permet de passer une paire d'heures bien amusantes, même si point n'est besoin de se taper toutes les saisons, à partir de la cinq, on peut aisément aller direct aux deux derniers épisodes.  

  

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