CRITIQUE EN TOC

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Mon petit poney au pays des désaxés - BoJack Horseman

Boulimie de séries, Netflix oblige, j'ai envie d'un truc dépaysant, je tombe sur BoJack Horseman, sur le conseil du site - je sais pas comment il fait pour me suggérer quoi que ce soit, on se connaît pas, finalement... Toujours est-il qu'il tombe juste ce coup-ci, je lis le pitch, ça a l'air sympa, j'adore les dessins animés et comme je n'ai plus l'âge pour mater Mon petit poney, je lance l'histoire de ce grand étalon bai... 

BoJack est un acteur sur le retour, star passée et aigrie d'une sitcom familiale qui lui colle aux sabots et l'empêche d'accéder à de vrais rôles au cinéma. L'histoire débute alors qu'un agent littéraire lui propose d'écrire sa biographie, histoire de le relancer. 

- ce que j'ai aimé dans la série :

- les animaux : pas mal de protagonistes sont présentés sous les traits d'animaux, ce qui permet d'intégrer des petites blagounettes liées à leur espèce ; Peanutbutter le golden retriever dort dans un lit en forme de panier pour chien, par exemple, et est d'un optimisme et d'une gentillesse à toute épreuve, qualités généralement attribuées aux retrievers. Les chevaux sont quant à eux terriblement tyranniques et/ou hystériques, selon leur genre. Une ribambelle de traits empruntés au monde animalier qui renforce le caractère de chaque personnage. C'est sympathique, pas transcendant, mais sympa. 

- le parcours de BoJack : pauvre petit cheval riche, élevé dans un foyer peu harmonieux, et qui, du coup, erre de gonzesse en gonzesse, boit, fume, et sabote tous les projets auxquels il participe. Il parvient toutefois de temps à autres à se remettre en question, même si les améliorations ne durent jamais. La série étant toujours en cours, peut-être arrivera-t-il à se redresser ? 

-  le générique : oui, c'est peut-être un détail pour vous, mais un générique ça fait beaucoup dans une série pour moi. Celui-ci est entraînant, et les images qui l'accompagnent évoluent suivant ce qui se passe dans la vie de l'étalon du show-biz. De sorte qu'on peut le suivre avec un intérêt renouvelé à chaque saison. 

- ce que je n'ai pas aimé dans la série : 

- le déjà-vu : ce BoJack, à quelques détails près, est un Hank Moody. Le but du canasson n'est certes pas de reconquérir sa meuf, mais il est sensiblement le jouet des mêmes ressorts scénaristiques. Le hasard a voulu que je mate Californication peu de temps avant, et force est de constater que ces deux séries sont jumelles. 

- Sinon, rien à dire. 

Une sympathique série animée pour adultes, y'a du cul, de la binouze et de la drogue, y'a des morts, des tripes et des boyaux - euh non, juste des morts en fait. C'est divertissant, c'est remuant, c'est parfois chiant, agaçant, voire déprimant, avec toujours un petit trait de génie par-ci par-là. Les personnages se battent, se réconcilient, se perdent et se retrouvent plaisamment au long des quatre saisons existantes. Cette petite soeur de Californication souffrira-t-elle également de traîner en longueur ? Ce n'est pas exclu, tant la destinée de ce Moody en 2D est tortueuse.

Update : à ce jour, 4 février 2020, saison 6 en cours de visionnage, le canasson dépressif n'a en rien perdu de son intérêt ! Si ce n'est pas déjà fait, allez voir sa vie d'ex-star !



 




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